Quand j’ai mal…

Quand j’ai mal, rien ne va.

Les mots que l’on a plaisir à écrire avec la pointe du cœur ne sont plus magiques. Ils ne transmettent plus l’amour, la douceur, ou la joie du partage. C’est à peine s’ils s’arrêtent sur ces visages creusés par les sillons d’angoisse pour arracher un sourire au travers des larmes qui n’en finissent pas de couler. Les mots que l’on a plaisir à écrire avec la pointe du cœur sont tristes, mélancoliques, arrogants ou acerbes, agressifs parce que cette pointe est trempée dans la douleur. Les milliers de fibres du cœur qui se tendent, s’enflent et prennent des proportions inégalées à chacun de ses battements. Et plus ces fibres enflent et plus on a mal. C’est un cercle qui n’en finit plus. La douleur s’intensifie, enfle et prend l’allure d’un grand éventail qui se déploie sous nos yeux et qui nous cache la vue.  

            Rien ne va plus et l’on ne voit plus rien.

            Où es-tu l’ami ? Où es-tu le double de moi ? Toi qui sait toucher mon cœur juste là où il faut pour que je n’ai plus mal ! Toi avec qui je n’ai pas besoin de parler. Toi qui me dis toujours ‘’attention tu vas te faire mal’’. Pourquoi ne réponds-tu pas ? Et pourquoi l’écho de ton silence est –il si fort ? Pourquoi le bruissement du vent est-il si inaudible ? Je ne t’entends plus. Touche la pointe de mon cœur car j’ai mal d’avoir mal. Dans la douceur de la nuit, j’entends le silence me souffler un air  enchanteur mais cela n’apaise pas mon mal. Au réveil, j’entends les petits oiseaux qui viennent taper à ma fenêtre. Ils me réveillent mais ne m’émerveillent plus. J’entends leur gazouillis mais ils ne m’apportent plus ce baume qui fait disparaitre mon mal.

J’ai mal et je ne voudrais plus avoir mal.

Les jours s’égrènent et la couleur rose de la vie n’en finit pas de se transformer en couleur pourpre. Je me pose des questions, des tas de questions et encore des questions. Où sont passées toutes les litanies positives du changement? Que faire pour arrêter le cycle des promesses non tenues, des rendez-vous manqués, des engagements en perpétuel réajustement, des changements inattendus ?  La liste est longue qui fait gonfler ma poitrine de soupirs.

Alors toi mon ami, je t’attends. Je t’attends pour contempler le vrai visage de la compassion, de l’amour,  de la sincérité, et de l’entraide. Je t’attends pour me prendre la main.  Afin que mon cœur puisse à nouveau avoir plaisir à écrire et que je puisse tremper la pointe dans un mélange d’amour, de douceur, de sincérité, d’abnégation afin que les mots redeviennent  des mots magiques qui font rêver.

Quand j’ai mal, Rien ne va

L.M

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